SECURITE

Burkina terrorisme : des femmes armées à prendre en compte dans la lutte contre le terrorisme

Au Burkina Faso, une présence de plus en plus remarquable de femmes dans les groupes armés terroristes lors des combats sont enregistrées. Si pendant longtemps, on ne parlait que d’hommes armés non identifiés (HANI), il faut parler aussi de Femmes armées non identifiées (FANI) de nos jours.

Combattantes redoutables lors des attaques perpétrées par des groupes armés terroristes, des FANI sont à craindre. Leur participation de plus en plus active au terrorisme n’est plus un secret. Ces femmes ont même été remarquées en ligne de front lors de certains combats.

Elles ont notamment été aperçues lors des « attaques des détachements militaires de Barsalogho le 10 juillet 2022, dans la région du Centre-Nord et de Kelbo le 25 juillet dans la région du Sahel. », selon la note sécuritaire trimestrielle juillet-septembre de Interpeace.

Les femmes armées terroristes ont également été vues à « Gaskindé et Solhan au Sahel et à Namssiguima au Centre-Nord.»  Mais pas que, six FANI avaient de même participé à l’enlèvement de six personnes « au marché de Baléré dans la commune de Diabo le 13 juillet dans la région de l’Est.»

Leur participation au terrorisme ne se limite donc plus à la fourniture d’armes, le renseignement et le soutien logistique.

La question éventuelle à cette situation est certainement celle relative à leur motivation. Est-ce vraiment des enrôlements de gré ou de force ? Est-ce par conviction ou à cause des expériences personnelles qu’elles décident de prendre les armes ? Toujours est-il que cette situation pourrait conduire à une généralisation de la violence.

C’est ainsi que pour pallier ce problème, la ministre du Genre et de la Famille du précédent gouvernement, Salimata Nébié, avait demandé à « ces femmes ayant rejoint le rang des terroristes de déposer les armes et de jouer leurs rôles d’actrices de la production de la paix.»

Le gouvernement avait également annoncé la création d’une direction générale, « femme, paix et sécurité » au sein du ministère du Genre et de la Famille afin de permettre aux femmes de participer au processus de paix à travers notamment la négociation et la médiation.

Au gouvernement actuel, de prendre en compte cette situation sine qua non dans la lutte contre le terrorisme.

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