POLITIQUE

NIGER: Intervention militaire, l’option est toujours d’actualité (Côte d’Ivoire)

L’intervention militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao au Niger pour rétablir l’ancien président Mohamed Bazoum et l’ordre constitutionnel, n’est pas dans les oubliettes deux mois après le putsch qui a renversé Bazoum.

« L’option est toujours d’actualité », déclare le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un conseil des ministres.

M. Coulibaly réaffirme la fermeté de la Côte d’Ivoire à suivre les décisions prises collectivement par la Cédéao en cas de confirmation de cette option.

Si toutefois l’organe communautaire opte pour une autre voie que l’intervention militaire, la Côte d’Ivoire se conformera à cette décision en solidarité avec les autres États membres, a-t-il ajouté.

La crise au Niger a débuté le 26 juillet suite à un coup d’Etat militaire ayant mis fin au régime du président Bazoum.

Ces militaires réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) ont rencontré face à eux, une Cédéao prête à tout faire pour le rétablir l’ordre constitutionnel y compris l’option militaire.

Un ultimatum d’une semaine avait été donné aux militaires de rétablir l’ordre constitutionnel et le président Bazoum, en plus de la fermeture des frontières ainsi que le blocage des fonds au sein de l’UEMOA.

Passé ce délai, la Cédéao sous l’impulsion de la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Sénégal et le Nigeria, avait commencé à activer sa force en attente malgré les mises en garde de certains États sur les conséquences désastreuses que pourrait avoir une telle intervention tant au Niger que dans la sous région.

La Côte était prête à envoyer un contingent de plus de 1000 militaires dans la préparation de cette intervention.

Les pays comme le Burkina Faso et le Mali se sont alliés aux putschistes au pouvoir, menaçant d’entrer en guerre contre tout État qui attaquerait le Niger. Plusieurs accords ont été signés entre les trois États permettant une intervention légale si toutefois fois l’une des parties signataires est attaquée.

Aujourd’hui, grâce à la médiation de certains pays comme l’Algérie l’option militaire semble être mise en second plan mais n’est totalement pas écartée selon la Côte d’Ivoire.

www.refletinfo.net

Reflet info

Reflet info est un journal burkinabè en ligne qui vous tient informé 24h/24

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *