L'entrée du Centre Hospitalier Régional de Banfora.
Le Ministère de la Santé, à travers la Direction de la communication et des relations presse (DCRP), a visité le vendredi 25 juillet 2025,le Centre hospitalier régional (CHR) de Banfora. La DCRP conduisait une caravane de presse dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la mesure de réduction des coûts de certaines prestations sanitaires.
Par Elie Fagnaan
L’étape de la région des Cascades a conduit la délégation au CHR de Banfora, où les effets positifs de la politique la réduction des coûts de certaines prestations sont perceptibles.
« Grâce à la réduction des coûts des Médicaments essentiels génériques (MEG), de plus en plus de patients arrivent à honorer les ordonnances délivrées dans nos services », a déclaré le Directeur général du CHR, Bruno Dembélé.
Cette réforme à l’écouter, constitue un véritable soulagement pour les populations locales. Par exemple, avant l’application de la mesure, l’hôpital enregistrait entre 100 et 130 évacuations mensuelles vers le CHU de Bobo-Dioulasso.
Aujourd’hui, poursuit-il, ce chiffre est passé à environ 75 à 80 évacuations. Cette baisse significative s’explique par l’amélioration de l’offre locale de soins.

« La population accède plus facilement aux examens, ce qui a permis de réduire considérablement les évacuations vers Bobo-Dioulasso », a expliqué Dr Adeline Atiogbé, responsable du service de scanner. Son service dit-elle, enregistre actuellement environ 1 000 scanners par mois.
Elle a plaidé pour la dotation du CHR en Imagerie par résonance magnétique (IRM) pour rendre complet, les services du CHR aux patients. Car, certaines lésions nécessitent des examens plus poussés en IRM.
Le pharmacien du CHR, Dr Boureima Ouédraogo, a également témoigné des retombées positives de la réforme.
Les patients apprécient la mesure concernant la baisse des prix des MEG et la réduction des charges indirectes, comme l’achat de gants.
Il a toutefois, noté des ruptures de stocks fréquentes, qu’il attribue non pas à la réforme, mais à des contraintes d’approvisionnement.
Il a plaidé pour un renforcement de la disponibilité des intrants médicaux, notamment au niveau de la CAMEG de Gaoua, rapporte la DCRP-MS.

