Burkina : une malnutrition des enfants due à une alimentation incomplète

L’Unicef Burkina a tenu du 6 au 7 mai 2025, un atelier de cocréation autour du marketing social appliqué à la nutrition des enfants de 6 à 23 mois. Plusieurs secteurs issus des domaines de la santé, de l’agriculture, de l’industrie, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement ainsi que des partenaires techniques et financiers ont participé à l’atelier.

Par Elie Fagnan

« Au Burkina Faso, les enfants consomment en moyenne 3 groupes d’aliments, alors qu’il en faudrait au moins 5. », a annoncé Estelle Bambara, la directrice de la nutrition de l’institution.

Cette insuffisance alimentaire, contribue selon la spécialiste, à la malnutrition. A en croire Mme Bambara, cette carence nutritionnelle est due un manque d’information, car les aliments manquants existent.

Ce qu’il faut, c’est de renforcer leur visibilité, accessibilité et utilisation à travers des messages innovants et adaptés d’où la tenue de cet atelier.

Il vise à « élaborer des messages clés pour promouvoir des aliments de complément nutritifs, accessibles et adaptés aux besoins de nos enfants », a expliqué la directrice de la nutrition.

Estelle Bambara a soutenu que le corps de l’homme change et son cerveau se développe surtout les enfants de 6 mois à 2 ans. Car dit-elle, ils ont besoin de « nutriments riches et variés, adaptés à leur petit estomac ! »

Une alimentation diversifiée, c’est un avenir plein d’espoir pour les enfants du Burkina Faso. « Lors de nos enquêtes, nous sommes rendus compte que beaucoup de parents font déjà de leur mieux. Il ne manque parfois qu’un petit coup de pouce pour leur permettre d’aller encore plus loin et de donner à leurs enfants toutes les chances de bien grandir », a constaté Harmonie Bucher, spécialiste nutrition à l’UNICEF.

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