Une vingtaine de journalistes des médias publics et privés du Burkina Faso, participent à un atelier de formation initié par Burkina Suudu Bawdè sur les fondamentaux du système de formation professionnelle, notamment les filières existantes, les dispositifs d’apprentissage, les enjeux du secteur. Leur rôle dans la promotion du développement des compétences et de l’insertion professionnelle des jeunes a été expliqué. Deux communications ont jalonné la première journée.
Par Siébou Kansié
Après la cérémonie d’ouverture de l’atelier qu’il a présidée, le directeur général de BSB, le Dr Kèrabouro Palé, a enchaîné avec la communication inaugurale qui a porté sur « la présentation du BSB. »
L’objectif est de permettre aux hommes de médias, de connaître en profondeur, ce que c’est que Burkina Suudu Bawdè pour une meilleure vulgarisation de la formation professionnelle.
Dans sa présentation, il a indiqué que la structure créée en juillet 2023, est le principal opérateur public de développement des Compétences techniques et professionnelles au Burkina.
C’est une structure rattachée au Ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique (MESFPT), qui résulte de la fusion de trois Établissements publics de l’Etat (EPE) suite à une vision du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Cette fusion de l’avis du directeur général, est une union économique pour être plus fort, car dit-il, l’union fait la force.
« Nous avons fait cette fusion pour harmoniser nos pratiques, optimiser les ressources et surtout constituer une force sur le plan international en termes de partenariats. », explique-t-il.
BSB a pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de développement des compétences techniques et professionnelles.
Cette mission selon Dr Kèrabouro Palé, se décline en trois axes : favoriser l’employabilité des jeunes à travers des cursus adaptés pour répondre aux besoins des secteurs économiques en ressources humaines qualifiées et contribuer ainsi à leur compétitivité ; renforcer les compétences des travailleurs par le développement d’une offre de formation continue ; appuyer l’essor des entreprises par la conception, l’installation et la promotion d’unités de production et le transfert de technologie.
La maison des compétences du Burkina Faso, compte 31 centres ; 144 métiers ; 09 domaines ; 304 formateurs et 4781 capacité d’accueil.

La vision du directeur général simplement expliquée aux journalistes, est de « faire en sorte que chaque Burkinabè sache faire quelque chose de ses 10 doigts. »
Félicitations à vous