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Burkina : des étudiants entre peinture et études

Le festival « Ma ville en peinture », une initiative d’Adjaratou Ouédraogo se déroule du 11 au 16 octobre 2022 dans la ville de Ouagadougou. Des étudiants venus d’horizons divers du Burkina Faso, ont décidé d’apporter leurs touches pour donner plus de couleur à l’activité.

Inès Nikiema, Ibrahima Bambaci, Inoussa Tarnagda, tous des étudiants peintres, participent au festival sur le site de Karpala, Les deux premiers vivent à Ouagadougou et le dernier à Ouahigouya, ville située dans la région du Nord.

Inès Nikiema évolue il y a de cela un an, dans le domaine du maquillage tribal. Présente depuis le début de l’activité, elle maquille les festivaliers qui le souhaitent. « Le type de maquillage que je fais est appelé maquillage tribal. Il était utilisé chez les Kenyans comme symbole de beauté.» explique-t-elle.

Inoussa Tanargda est un dessinateur réaliste. Ses dessins peints sur un tableau semblent réels. Le dessinateur confie avoir matérialisé son ressenti. « La peinture est l’art des sentiments et des émotions », déclare-t-il.

Ibrahima Bambaci, lui, est un peintre portraitiste, une passion qu’il nourrit et exerce depuis son bas âge. Nous le trouvions en train d’expliquer son œuvre à des participants qui restaient admiratifs face au tableau. L’œuvre symbolise « un Burkina Faso de paix loin des armes et guerres et uni comme une seule et même famille ».

Concilier étude et vie artistique

Concilier les études et la peinture « n’a rien de compliqué, tout est une question d’organisation », lance M. Tanargda. « J’aime dessiner depuis que je suis enfant. Cela n’a jamais perturbé mon rendement scolaire jusqu’aujourd’hui. », indique-t-il.

La jeune étudiante Nikiema explique qu’elle exerce actuellement la peinture à temps partiel. Ce qui lui permet de s’en sortir sans grande difficulté dans ses études.

M. Bambaci ne partage pas l’avis de ses prédécesseurs. Pour lui, on ne peut pas poursuivre deux lièvres à la fois. «  J’ai arrêté d’aller au campus car je compte me consacrer entièrement à la peinture. », explique-t-il.

Ces trois étudiants peintres ont été sollicités par la promotrice de « Ma ville en peinture », Adjaratou Ouédraogo qui a vu en eux, une relève pour la valorisation  de l’art plastique burkinabè à travers le monde. Le festival a fermé ses portes le dimanche 16 octobre 2022 au Palais de la Jeunesse et de la Culture Jean Pierre Guingané.

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Cynthia Ki, stagiaire

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