Retrait de l’AES de la Cédéao : « Nous ne pouvons pas encourager une énième scission… », (Ousmane Sonko)
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, s’est extériorisé sur le retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO, pour former l’Alliance des États du Sahel (AES).
Le premier ministre dit ne pas être un partisan de la scission. Pour lui, « il est primordial de favoriser l’unité au sein des organisations africaines. Nous nous trouvons chaque fois, à devoir reprendre à zéro. », toute chose que son pays ne cautionnera pas.
Le Sénégal, dira-t-il, est dans une « logique de travailler au rapprochement entre tous les peuples africains et particulièrement les pays voisins. »
« Nous ne pouvons pas encourager une énième scission alors que partout, dans le monde, les gens essaient de tout faire pour se renforcer dans des regroupements très forts », ajoute-t-il.
Même si les raisons du retrait peuvent se justifier, il estime qu’il faut aller au-delà des clivages.
Raison pour laquelle, a-t-il poursuivi, le Président Bassirou Diomaye Faye, désigné médiateur de la Cédéao pour les Etats de l’AES, avec le Président togolais, Faure Gnassingbé, travaille « inlassablement à maintenir le cadre que nous avons, qui est la Cédéao ».
Il s’exprimait lors d’une déclaration commune avec le Vice-Président gambien, en visite à Dakar le lundi 5 août 2024.