BURKINA CONCOURS DIRECTS 2023 : « Cette année, les sujets ont été conçus en fonction de notre niveau » (candidat du Centre-Est)

Les concours directs de la fonction publique session 2023 ont démarré le 12 août 2023 à l’échelle nationale. Dans la région du centre-Est, à Tenkodogo, quelques acteurs se prononcent sur leur déroulement.

Par Wendpouiré Benny Kiemdé

Sayouba Sawadogo est le Secrétaire Général de Région et président du comité régional de pilotage des concours directs de la fonction publique.

Retrouvé en supervision au sous centre du Lycée Riâlé de Tenkodogo, il se réjouit du bon déroulement desdits concours.

 « Nous avons pu suivre le déroulement jusqu’à présent. Et pour le moment, c’est calme. Tout se déroule bien. A la date du 17 août 2023, soit le 6^e jour de composition, aucune difficulté n’a été encore signalée », indique-t-il.

« C’est parce que ça se déroule bien qu’on n’entend pas de bruits », estime-t-il avant de préciser que tout ce qui a été donné comme consigne, tant au niveau national que régional, s’observe.

Les statistiques fournies lors de la rencontre préparatoire tenue le jeudi 10 août 2023, plus de 600 acteurs ont été mobilisés dans l’organisation des concours directs session 2023, avec 85 315 candidats inscrits, répartis dans 13 sous centres.

Le Directeur Régional de la Fonction publique du Centre -Est approché, s’est   abstenu de se prononcer.

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« …il y a de l’espoir », (candidat)

Delphine Delma est une candidate en provenance de Koupéla. Elle passe les concours depuis 2015. Elle attend de composer le concours des « conseillers d’éducation scolaire ».

« Cette année, les sujets ont été conçus en fonction de notre niveau mais c’est un peu compliqué vu le nombre élevé des candidats », s’inquiète-t-elle ; déplorant l’unicité des sujets qui ne « reviennent plus dans les autres concours comme cela se constatait les années antérieures ».

Nématou Koléné est une candidate au concours d’agents techniques d’élevage et santé animale.   Elle pense avoir accompli son devoir, laissant la suite au bon Dieu. « Pour le moment, je n’ai rien à dire; mais ça va car j’ai fait mon devoir », dit-elle. Elle exprime toutefois des inquiétudes quant au « nombre élevé des questions qui revient »

Venu du village de Taabé, dans la commune de Sangha, province du Koulpelogo, le candidat Sita Konwaré est à sa cinquième année consécutive de participation aux concours directs de la fonction publique burkinabè.

A l’issue de l’épreuve des agents techniques d’élevage, son troisième concours, il reste optimiste au regard des changements intervenus. « La période où on faisait des soustractions de points en cas de mauvaise réponse, inquiétait beaucoup. Je me demandais si mes copies étaient corrigées. Mais à comparer à cette année, il y a de l’espoir », dit-il.

Il assure être inspiré pour le concours des agents techniques d’élevage et de santé animale, estimant que « si tous les concours étaient ainsi, j’allais beaucoup espérer ».

Des bébés qui pleurent pendant la composition, déconcentrent

Les candidats dans la majorité, indiquent qu’il y a peu de difficultés rencontrées dans les salles de composition avec les consignes de surveillance qui sont strictement respectées.

Si tout se déroulent jusque-là dans les conditions acceptables, des candidats se plaignent de la gestion horaire. « L’appel et l’installation des candidats se fait à 6h30 et il faut attendre entre 8h à 9h pour démarrer les épreuves. C’est décourageant », martèle un candidat.

 L’autre aspect à améliorer dans l’organisation des prochains concours directs selon les postulants, ce sont les pleurs des enfants.

 « De fois, il y a des bébés qui pleurent pendant la composition et qui dérangent beaucoup. Cela peut embrouiller les candidats », déplorent-t-ils, invitant le ministère de la fonction publique à trouver une solution à ce problème.  « Quand on est concentré, tout bruit peut déconcentrer », disent-ils.

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