Sympo Granit 2024 : Laongo a fermé ses portes après 3 semaines de coups de burin sur des pierres
La 14e édition du symposium international de sculptures sur granite de Laongo a fermé ses portes le jeudi 24 octobre 2024. Une vingtaine d’œuvres d’art a été réalisée par une quinzaine d’artistes-sculpteurs, venus de 09 pays africains, européens et asiatiques.
Par Siébou Kansié
Le « Sympo granit 2024 », a refermé ses portes sur une note de satisfaction. 21 œuvres ont été réalisées par des artistes, des assistants et des stagiaires, a expliqué le commissaire du symposium international de sculptures sur granite de Laongo, Siriki Ki. Ce qui a donné un nouveau visage au site basé à Tamiyargo.
« Laongo s’est enrichi encore de très belles œuvres. La physionomie des blocs de granites a considérablement changé. La main et le génie des hommes et des femmes, férus d’art et de sculpture, ont dompté la pierre sur le site de Tamiyargo », s’est réjoui le ministre en charge de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo.
Pour Jean Emmanuel Ouédraogo, le symposium a été d’un grand succès. Les artisans ont reçu des félicitations du gouvernement. « Pendant 3 semaines, les artistes ont exprimé tous leurs talents pour faire parler la pierre. Le vernissage que nous venons d’achever nous laisse sans voix, quant à la qualité et surtout à la profondeur des messages véhiculés par tous les artistes ».
La tenue de l’activité témoignage de la capacité de résilience des Burkinabè face à l’adversité et le signe que le Burkina reste un pays fréquentable et surtout « un pays à ne pas manquer », selon le ministre d’Etat.
Le symposium gagne en maturité au fil du temps, a constaté Siriki Ki, qui justifie ses propos par la qualité des œuvres sculptées. « Cette année, le symposium a été d’une très belle manifestation », dit-il.
Le « Sympo granit 2024 », a permis aux artistes de se réunir autour de leur passion, de faire des rencontres et d’échanger, selon sculpteur français, Christian Pierrefixe, qui a exprimé sa reconnaissance aux autorité burkinabè.
Le plasticien burkinabè, Bamoussa Ouattara, dira que le symposium de Laongo est un cadre idéal pour exprimer son savoir-faire et libérer son génie et nouer de nouveaux contacts.
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