Kourittenga : 18 nouveaux chefs coutumiers reçoivent leur pouvoir à Koupéla
Sa Majesté Naaba Yemdé le Kourit-Yir-Soaba, a intronisé le samedi 25 mai 2024 au palais royal de Koupéla, 18 nouveaux chefs coutumiers au profit des villages qui n’en disposaient pas.
La cérémonie de sélection des prétendants à la chefferie coutumière pour plusieurs localités du Kourittenga, a drainé du monde dans la cour royale de Koupéla.
Le chef coutumier de Koupéla, devait choisir parmi une trentaine d’aspirants, 18 personnes qui doivent être intronisées au profit de 18 villages.
Selon le Napam-boum Naaba, l’un des ministres de sa Majesté, cette initiative vise à trouver dans chaque localité, un garant compétent au service de la chefferie coutumière.
« Vous savez qu’un seul doigt ne ramasse pas la farine. C’est en étant unis que nous pouvons atteindre nos objectifs. Nous sommes tous satisfaits de cette initiative, car un village sans dirigeant peut sombrer dans le désordre, ce qui peut nuire au développement de la communauté », a déclaré le Napam-boum Naaba.
Pour lui, les dirigeants coutumiers jouent un rôle décisif dans l’apaisement de certaines situations dans les différents villages, notamment en cette période critique de l’histoire du Burkina.
Les objectifs et les responsabilités ont été communiqués à chaque chef. « Avant de bénéficier de ce privilège, chacun d’eux s’est fait accompagner par des anciens et des jeunes de sa localité pour venir saluer Sa Majesté. Cela montre qu’ils sont déjà conscients des tâches qui leurs sont réservées », a déduit le ministre de sa Majesté.
Chaque chef poursuit-il, sait qu’avec son pouvoir, il n’est pas au-dessus de sa communauté. Il doit au contraire, s’engager à servir la population dans le but de mieux gérer et contribuer au développement de sa localité pour le bien-être de sa communauté.
Ils doivent tous ces chefs coutumiers, « jouer à la médiation sur certaines situations à leur niveau sans l’intervention de sa Majesté le Naaba Yemdé. »
Le Napam-boum Naaba a conclu en invitant « les concurrents, une fois de retour chez eux, à collaborer avec les nouveaux chefs et à les soutenir dans la gestion de leurs communautés.», rapporte l’Agence d’information du Burkina.