La Cour Pénale Internationale (CPI) est complètement gangrénée par les considérations politiques, analyse un ex-eurodéputé français, qui révèle qu’il n’a jamais cru à cette institution idéologisée, appelée à disparaître.
Par Siébou Kansié
Il y a longtemps que la Cour Pénale Internationale, a reçu un tel coup de patte sur sa notoriété, d’un homme de droit et politique européen.
Gilbert Collard, avocat et ex-eurodéputé français, n’est pas allé du dos de la cuillère pour plumer la CPI, qu’il considère comme un outil entre les mains « d’intérêts politiques. »
Dans ses « diatribes », il explique que, dès l’instant où la politique, les intérêts politiques, le parti pris politique sont dans la justice, il n’y a plus de justice. Et, cela crée « des situations contradictoires », développe-t-il.
C’est le parfait exemple poursuit-il, de cette Cour internationale dépourvue de toute impartialité, qui a « des cibles privilégiées. »
« Parfois elle poursuit, parfois elle ne poursuit pas. Son procureur général est du reste, un personnage qui est lui-même très discuté. », déplore l’avocat qui reconnait néanmoins, la mission noble de la CPI dès sa création.
Mais hélas ! regrette l’avocat français qui déclare que la CPI « n’a plus aucune autorité », « elle est complètement discréditée » et est « condamnée un jour à disparaître. »
A défaut de s’effacer, ce qui lui reste à faire, analyse l’eurodéputé, est sa refondation. Car pour l’instant, elle est une institution « irréaliste, invraisemblable. »
D’ailleurs, assène-t-il, « Je n’ai jamais cru à la Cour pénale internationale, parce qu’elle a trop souvent, (…) servi des intérêts politiques. » La CPI, « ce n’est pas la justice qui l’amine, c’est souvent la question politique. », martèle-t-il.
Comme pour toucher la drôlerie de ce tribunal international, Gilbert Collard, évoque le mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien et contre Vladimir Poutine, le Président russe. « Enfin, quand même ! », s’exclame-t-il.
« Vous voyez un pays exécuté le mandat d’arrêt contre Poutine ou Netanyahou ? », persiffle l’avocat français, qui prouve enfin, combien la CPI est dans « l’invraisemblable. » « C’est une irréalité qui discrédite l’institution en elle-même. », souligne-t-il au micro de Sputnik Afrique.