Le Premier ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé, le vendredi 9 mai 2025, à Ouagadougou, la revue annuelle 2025 de la Politique nationale de Développement (PND) 2021-2025. La session a permis d’évaluer les progrès accomplis, d’identifier les défis persistants et de redéfinir les axes prioritaires. L’objectif est de bâtir un avenir plus rentable au profit du peuple burkinabè.
Par Jean Marc Kambou , collaborateur
L’année 2024 a marqué des avancées significatives par rapport celle précédente. Il ressort un taux global d’exécution de la tranche annuelle du Plan d’action pour la stabilisation et le développement de 81,9%, en progression de 8,5 points par rapport à 2023, pour un taux d’exécution financière de 71,30%.
Les acquis sont nombreux. On peut citer le taux de reconquête du territoire de 71% en 2024, contre 69% en 2023 et une réduction de 17% de la criminalité.
Plus d’un million de personnes déplacées sont volontairement rentrées chez elles. D’autres ont été réinstallées ou intégrées totalement. 441 projets d’entreprenariat des personnes déplacées ont été financés en 2024.
En matière de gouvernance économique, l’on note une amélioration du déficit budgétaire de 5,5% du PIB en 2024 contre 6,7% en 2023.

Dans la lutte contre la fraude, la criminalité et le renforcement du dispositif de lutte, 57,32 kg d’or, ont été saisis.
Sur le plan sanitaire, les acquis sont significatifs : 65 postes de santé ont été créés, 35 Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) construits, 15 cliniques mobiles acquises, etc.
En matière de la fourniture en eau potable, le taux d’accès national s’établit à 78,6% en 2024, contre 78,3% en 2023. En milieu rural, le taux d’accès est de 72,2% en 2024, contre 71,3% en 2023.
Des résultats globalement satisfaisants
Pour le chef du gouvernement, ces résultats sont la traduction de la capacité de résilience et de combativité du peuple burkinabè face à l’adversité.
Le premier ministre a souligné cependant, la nécessité de poursuivre les efforts. Ces résultats ne doivent en aucun cas, occulter les défis importants qu’il faudra relever dans tous les secteurs économiques.
Il a instruit de tout mettre en œuvre pour réaliser les projets à fort impact pour le bonheur des populations burkinabè.
Il a appelé les gouverneurs de régions à organiser les populations pour que chacun travaille, car « personne ne viendra développer le Burkina Faso à notre place. »
Il faut travailler de sorte à éviter que s’installe notamment chez les PDI, une mentalité d’éternels assistées.
L’achèvement du processus d’évaluation de la mise en œuvre du PND, au titre de l’année 2025, s’ouvre sur la perspective de l’élaboration du prochain référentiel national de développement pour la période 2026-2030.
C’est sous le sceau de l’affirmation de la souveraineté du peuple burkinabè et d’un développement à la base pour et par les Burkinabè dans tous les secteurs prioritaires, a indiqué Jean Emmanuel Ouédraogo.