Brouille militaire entre Israël et Iran : ‘’si Israël attaque, Téhéran réagira à la seconde’’ (M. Qani)
Israël promet une riposte à « l’attaque massive et sans précédent lancée par l’Iran » contre le pays le 13 avril 2024. L’attaque de l’Iran est une représailles à une frappe attribuée à Israël, contre le consulat iranien à Damas le 1er avril. L’attaque a fait sept morts.
L’armée israélienne va « riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l’Etat d’Israël », a déclaré lundi soir, le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, lors d’une visite à la base de Nevatim touchée par une frappe.
Le cabinet de guerre israélien présidé par Benjamin Netanyahu, sous très forte pression pour éviter une escalade, s’est réuni le dimanche 14 avril puis lundi 15 avril 2024, sans qu’une décision ne soit annoncée sur la forme que pourrait prendre une riposte.
« Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger l’État d’Israël, et nous le ferons à l’occasion et au moment que nous choisirons », a affirmé lundi le porte-parole de l’armée, l’amiral Daniel Hagari, sur la base de Nevatim.
Une réaction prompte promise par l’Iran en cas de riposte
A l’annonce d’Israël de riposter à l’attaque de drones et de missiles de croisière de l’Iran, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri Qani, a vite réagi.
Dans une déclaration, il a indiqué que son pays répondra dans les secondes qui suivent, si Israël tente d’attaquer l’Iran.
« Si [Israël] tente de toucher le sol iranien, il recevra certainement un coup beaucoup plus fort que le précédent. Si [Israël] commet une autre erreur, la réponse sera forte et immédiate et ne se mesurera pas en jours ou en heures, mais en secondes », a déclaré l’agence de presse Irna citant le vice-ministre.
Le 1er avril 2024, le vice-ministre des Affaires étrangères avait qualifié l’attaque de la section consulaire de l’ambassade iranienne en Syrie, « d’erreur stratégique » de la part d’Israël.
Mais Téhéran dit-il, a décidé de mener une opération « pour tester les capacités de défense et le potentiel militaire de l’Iran » sur le territoire israélien.
