Santé : la variole du singe en augmentation inquiétante au Congo
Le nombre de cas de « variole du singe » (monkeypox, ou Mpox) augmente exponentiellement en République démocratique du Congo, a indiqué le vendredi 19 juillet 2024, le gouvernement.
Une communication présentée au Conseil des ministres par le ministre de la Santé publique congolais, « la situation épidémiologique portant sur quelques maladies, notamment la variole du singe ou monkeypox, s’accroit.
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, »Il en ressort une augmentation exponentielle du nombre de cas ».
A ce jour, « le cumul des cas est de 11.166 cas suspects, dont 450 décès, soit une létalité de 4% », a précisé M. Muyaya, ajoutant que la province de l’Equateur (ouest) était « la plus touchée ».
Les mesures de riposte immédiates concernent « la prise en charge médicale, le suivi des contacts avec les zones de santé respectives, la promotion de la surveillance à base communautaire », indique-il dans sa lecture du compte rendu.
Le 11 juillet 2024, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indiquait que la « variole du singe » constituait une menace pour la santé mondiale, exprimant son inquiétude concernant une poussée épidémique d’une nouvelle souche plus mortelle du virus en République Démocratique du Congo (RDC).
« Il y a un risque de franchissement de frontières du virus qui continue à se déplacer », a expliqué Rosamund Lewis, spécialiste de la « variole du singe » à l’OMS.
« La nouvelle souche se transmet jusqu’à présent exclusivement de personne à personne », avait souligné la spécialiste.
En mai 2022, les contaminations par le virus Mpox se sont produites dans le monde entier, affectant principalement les hommes homosexuels et bisexuels. Le responsable était le sous-type Clade II.
Depuis septembre 2022, une nouvelle souche encore plus mortelle du Clade se répand en RDC. Elle est transmise également par contacts sexuels entre homosexuels.