SOCIETE

TCHAD : 26 février 2024, un lundi mort à N’Djaména

 Plusieurs partis politiques et associations de la société civile, ont appelé samedi 24 février 2024, à une journée ville morte sur tout le territoire national, le lundi 26 février.

L’initiative est une protestation contre la « hausse soudaine des prix des produits pétroliers» à hauteur de 212, 128 et 30 Fcfa. Ce qui renchérit la vie dans tous les domaines d’activité.

« La hausse des prix du carburant entraîne inévitablement l’augmentation des prix de tous les produits sur les marchés et exacerbe l’insécurité alimentaire », soutiennent les organisateurs de la manifestation.

Pour eux, cette mesure est un moyen pour l’État de renflouer ses caisses en prévision de la prochaine élection présidentielle pendant que 85 % des Tchadiens qui manquent de nourriture, sortent chaque jour pour en chercher.

 Dans un tel contexte de précarité des populations, augmenter les prix du carburant, est une décision antisociale qui ne saurait être acceptée.

Pour rappel, un arrêté conjoint des ministères du Commerce et des Finances du 14 février 2024, annonce l’augmentation des prix des produits pétroliers notamment l’essence, le gasoil et le Jet A1, respectivement de 212, 128 et 30 Fcfa.

Ainsi, le prix de l’essence passe de 518Fcfa à 730Fcfa ; le gasoil de 700 à 828Fcfa et le Jet A1, de 550 à 580Fcfa.

La journée ville morte est pilotée par le Mouvement « Nous le Peuple » ; le Parti Socialiste sans Frontières ; Wakit Tama ; l’Union pour la Refondation du Tchad (URT) ; la Fédération de l’Opposition Crédible (FOC) ; le M29, l’Alliance Panafricaine et l’Union des Syndicats du Tchad (UST).

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