SIAO 2024 : à un pas de la clôture, le marché est toujours morose
Harouna Bonkoungou est un fondeur de bronze. Il a obtenu un stand au Village Artisanal de Ouagadougou, pour exposer ses créations à la 17é édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO). A un pas de la fin du biennal, il déclare que les visiteurs passent difficilement à l’achat, se contentant d’observer et de demander les prix des articles.
Par Jean Marc Kambou, Collaborateur
Le marché des œuvres d’art plastique demeure discret. « Le marché est un peu morose », déclare Harouna Bonkoungou, soulignant que les visiteurs préfèrent se limiter à observer ou à s’enquérir des prix, sans concrétiser l’achat.
Le marché ne se passe donc pas comme l’aurait souhaité le passionné des arts plastiques. Les gens sont plus attirés par « les paniers, les chaussures, etc. », constate depuis son stand, Harouna Bonkoungou.
Pour les autres objets relevant de l’art plastique, les visiteurs s’y intéressent moins alors que de l’avis de l’artiste, le public devrait avoir un engagement plus profond pour l’art plastique. « Il faut aimer l’art, l’épouser et l’approprier », affirme-t-il.
Il ne désespère pas car, il est convaincu qu’avec la visibilité que leur offre cet évènement, des opportunités peuvent se dégager.
Il plaide pour une valorisation des arts plastiques par les autorités, qui devraient selon lui, motiver le public à s’intéresser aux œuvres d’art.
Les prix de ses œuvres varient selon les objets et commencent à partir de 1000 à plus 100 000 F CFA.