POLITIQUE

Politique: la Russie n’a pas chassé la France de l’Afrique (Vladimir Poutine)

Dans une interview accordée aux médias d’État Rossiya 1 et l’agence RIA Novosti, diffusée le 13 mars 2024, Vladimir Poutine a, entre autres, abordé la question des relations entre la Russie, l’Afrique et l’Occident. Selon lui «les dirigeants africains ont eux-mêmes voulu travailler avec la Fédération de Russie.»

Les relations entre la Russie et certains Africains notamment les pays sahéliens, se sont renforcés ces derniers temps.

L’ancien partenaire qu’est la France n’est plus la «bienvenue» dans ces pays africains.

Sur cette question, le Président Vladimir Poutine laisse entendre que «La Russie ne monte pas les pays africains contre la France, Moscou n’a pas de telles tâches.», contrairement à ce que pense le président Emmanuel Macron.

«Les dirigeants africains ont eux-mêmes voulu travailler avec la Fédération de Russie» a-t-il déclaré.

Pour lui, c’est la politique étrangère de la France vis-à-vis de l’Afrique qu’il faut interroger.

Wagner, soutien du ministère de la défense russe

Le Président russe a également évoqué la question du groupe paramilitaire russe Wagner lors de ce entretien.

Sans langue de bois Poutine a affirmé que le ministère de la défense russe a soutenu le groupe Wagner sur la base de ses projets.

«Le groupe Wagner dirigé par Evgueni Prigojine a d’abord mis en place plusieurs projets économiques en Syrie, puis s’est déplacé vers des pays d’Afrique.

Le ministère de la Défense leur a apporté son soutien, mais uniquement sur la base qu’il s’agissait d’un groupe russe, rien de plus.», a expliqué Poutine.

Dans le même entretien le président russe a de nouveau averti qu’il était prêt à utiliser l’arme nucléaire si la souveraineté de la Russie était menacée.

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