Le CSC appelle les Burkinabè à bannir les messages religieux haineux sur les réseaux sociaux
Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) a exhorté, le vendredi 22 novembre 2024, les Burkinabè à éviter la publication et le partage de messages à caractère religieux contenant des propos haineux ou dénigrants sur les plateformes numériques tels que Facebook, WhatsApp, TikTok ou X (anciennement Twitter). Le CSC affirme avoir observé une recrudescence de ce type de messages ces derniers temps sur les espaces numériques, ce qui constitue une menace pour le climat social.
Par La Rédaction
Face à cette situation préoccupante, le CSC a initié plusieurs actions, notamment des concertations et des campagnes de sensibilisation auprès des responsables des plateformes numériques diffusant des contenus religieux.
Ces efforts s’inscrivent dans la continuité des initiatives lancées en juin 2023, qui avaient permis l’élaboration et l’adoption d’un guide ainsi que d’une charte pour encadrer la gestion des messages confessionnels. Ces outils, salués par les acteurs du secteur, avaient contribué à apaiser les discours religieux dans les médias.
Le CSC se réjouit des efforts des organisations religieuses qui, en s’appuyant sur ces documents, multiplient les formations et les sensibilisations auprès des responsables religieux, des fidèles et du grand public.
Appel à la responsabilité citoyenne
Le CSC rappelle que chaque citoyen, et particulièrement les utilisateurs des réseaux sociaux, a un rôle à jouer dans la promotion du vivre-ensemble et de la paix au Burkina Faso. Il appelle donc à la vigilance et à la retenue dans les publications et partages de contenus à caractère religieux.
Sanctions en cas de non-respect
Le Conseil met en garde contre toute infraction à ces recommandations, rappelant que les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par la loi.
Le président du CSC, Louis Modeste Ouédraogo, en appelle à la responsabilité collective pour préserver l’harmonie sociale et renforcer la cohésion nationale.