Industrie : les premiers paquets de macaroni made in Burkina attendus en février 2025
Un complexe industriel spécialisé dans la production de pâtes alimentaires et de la farine de blé, verra bientôt le jour au Burkina Faso. L’usine cofinancée à plus de 8 milliards FCFA par le Burkina Faso, la Turquie et le Royaume du Qatar, sera basée dans la province du Bazèga. La pose de la première pierre est intervenue le jeudi 26 septembre 2024 dans le village de Koupélé situé dans la commune de Toécé, province de Bazèga, région du Centre-Sud par le Premier Ministre Dr Apollinaire Kyélem de Tambéla.
Par Siébou Kansié
Les pas vers l’industrialisation du Burkina se multiplient. Les travaux de construction d’une usine de pâtes alimentaires et de farine de blé d’une capacité de production journalière de 100 tonnes ont été lancés.
Le blé produit sur place, sera transformé sur place dans cette usine qui s’appelle « Anadolu ». Les premiers paquets de macaroni et de farine made in Burkina sont attendus dans six mois, soit en février 2025, selon Mme Majd Chourbaji, la représentante des partenaires techniques et financiers.
De son avis, « Anadolu » sera spécialisée dans la production de 5 types de pâtes alimentaires. Le Premier Ministre burkinabè, a annoncé un besoin en blé, matière première qui sera produite dans un champ de 2 000 hectares pour son fonctionnement.
« Ce blé sera transformé en farine sur place et cette farine sera utilisée pour fabriquer des pâtes alimentaires. C’est la vision du chef de l’État, du gouvernement, qui est de procéder à un développement endogène de la société », a déclaré Me Kyelem.
Le chef du gouvernement a salué le partenariat bénéfice et réel entre son pays, le Qatar et la Turquie, qui s’inscrit dans la vision du chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré.
« Si nous sommes là, c’est grâce au partenariat entre le Burkina Faso, le Qatar et la Turquie. Ce sont nos nouveaux partenaires qui nous accompagnent sur le chemin du développement », a-t-il fait savoir.
C’est une coopération sincère, a renchéri Mme Majd Chourbaji, la représentante des partenaires techniques et financiers.
« L’ouverture de cette usine symbolise non seulement le lancement d’une nouvelle entreprise, mais aussi le renforcement des liens entre le Burkina Faso, la Turquie et le Qatar, fondée sur la confiance mutuelle de coopération économique et culturelle », a-t-elle affirmé.
Pour madame Chourbaji, la Turquie veut apporter au Burkina, son savoir-faire dans la production de pâtes alimentaires. « Nous visons à offrir à nos populations des produits de qualité accessibles à tous, à des prix abordables, tout en stimulant l’économie locale », a-t-elle ajouté.
Le complexe industriel va contribuer au rehausser l’image de la localité de Toécé et du Burkina Faso sur le plan international. Il sera le fournisseur d’emploi aux jeunes selon Me Kyélèm.