Burkina : le REN-LAC à la recherche de perspectives pour lutter efficacement contre la corruption et le terrorisme
Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a lancé le jeudi 1er décembre 2022 à Ouagadougou, sa 17e édition des journées nationales du refus de la corruption (JNRC). Cette édition est placée sous le thème « Corruption et terrorisme au Burkina Faso : Quelles perspectives ? ». Les activités de cette année se déroulent du 1er au 9 décembre. Un panel sur le thème est prévu le 9 décembre au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à Ouagadougou.
Depuis 2016, observe le secrétaire exécutif du REN-LAC Sagado Nacanabo, le phénomène de la corruption ne cesse de croître au Burkina Faso comme en témoignent les différents rapports annuels du REN-LAC sur l’état de la corruption.
Malheureusement, parmi les secteurs les plus indexés figurent aux premiers rangs, la Police nationale, la Gendarmerie nationale et les Douanes.
Au cours de la période 2020-2021 les services du REN-LAC, explique M. Nacanabo, ont directement enregistré un total de 86 plaintes mettant en cause les forces de sécurité intérieure.
De ce fait, la 17e édition des journées nationales du refus de la corruption,a pour objectif de susciter une profonde réflexion sur les différentes actions à mener afin de contribuer plus efficacement à l’amélioration de la gouvernance dans les secteurs de la défense et de la sécurité pour mieux lutter contre la corruption et le terrorisme.
La corruption a un impact négatif sur les secteurs de la défense et de la sécurité au regard de certains faits, rappelle le secrétaire exécutif du REN-LAC.
La lutte du REN-LAC porte des fruits car depuis 2018, il ne se passe pas une seule année sans que le REN-LAC ne reçoive au moins 300 plaintes. « Les langues se sont déliées », ironise Sagado Nacanabo.
Par R.D