Burkina transports : l’aéroport de Bobo-Dioulasso bientôt prêt à accueillir toutes les compagnies aériennes
Les audits de certification de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso sont terminés depuis le vendredi 3 mai 2024. Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, auditeur, a fait des recommandations qui doivent être intégrées afin de mettre le joyau aux normes internationales pour recevoir des compagnies aériennes partout dans le monde.
Le diagnostic en vue de la certification de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso a été bouclé. Huit recommandations ont été formulées.
Les auditeurs ont mis l’accent sur la compétence et l’expérience du personnel, la conformité des installations, des services et des équipements aux normes internationales, l’efficace des procédures opérationnelles en matière de sécurité et de sureté et la mise en place des systèmes de gestion de la sécurité robustes et efficaces.
La secrétaire générale du ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Kiswendé Alice Ouédraogo a présidé la réunion de clôture des audits de certification le vendredi 3 mai 2024.
Les propositions de mise aux normes de l’infrastructure portent sur les aspects des infrastructures, du personnel et de la procédure.
Un plan d’actions va être établi et soumis à l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), pour faciliter la mise en œuvre de l’ensemble des recommandations des auditeurs.
A l’issue de leur mise en œuvre, l’ANAC sera appelé au contrôle pour s’assurer de la bonne exécution des recommandations sur le terrain.
C’est après ce contrôle que l’Agence pourra délivrer et publier le certificat en fonction du niveau de la mise en œuvre du plan d’actions.
Le délégué du directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, (ASECNA), Saturnin Théophile Bikienga, a rassuré que « l’aéroport de Bobo aura une certification de haut niveau, car la barre a été placée très haut ».
Mme Ouédraogo a donc invité les exploitants à mettre en œuvre les recommandations à travers un plan d’action pour corriger les imperfections identifiées afin de renforcer la sécurité des aéronefs. Car la certification de l’aéroport en dépend.
« Lorsqu’on aura cette certification, cela démontrera qu’aussi bien sur le plan national qu’international, nous respectons la réglementation en matière de sécurité et également de sureté au niveau de l’aéronautique. Ce qui veut dire que notre aéroport est prêt à recevoir toute compagnie d’où qu’elle vienne », a-t-elle souligné.
A l’entendre, toutes les imperfections seront corrigées et les infrastructures à réaliser le seront dans un bref délai pour la sécurité des biens et des personnes.
Les audits ont été effectués par des experts du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire et du Niger du 22 avril au 3 mai 2024.
