Burkina: réformes, les armoiries et le secteur minier au cœur des décisions du conseil des ministres
Le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé le mercredi 27 novembre 2024 à Ouagadougou, le Conseil des ministres. Plusieurs dossiers d’importance nationale ont été examinés, débouchant sur des décisions clés pour la bonne marche de la Nation, selon le ministre d’État et Porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Par La Rédaction
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté un projet de loi modifiant la loi du 1ᵉʳ août 1997 relative à la description et à la signification des Armoiries du Burkina Faso.
Cette modification découle du changement de devise constitutionnelle, désormais « La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons », a expliqué le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala.
Selon lui, l’entrée en vigueur de cette nouvelle devise impose une révision des Armoiries, qui sont définies par la loi. Ce projet s’inscrit dans la continuité des réformes institutionnelles et symboliques en cours.
Mesures pour le secteur minier
Dans le domaine des Mines et de l’Énergie, deux décrets ont été adoptés dans le cadre du nouveau code minier, visant à renforcer l’assise juridique et financière du secteur.
D’abord, il y a la révision des taxes et redevances minières qui consiste en une revue générale des taxes avec une hausse de certaines redevances et la levée du plafond sur celles appliquées à l’or destiné à l’exportation, foi, du ministre des Mines, Yacouba Zabré Gouba.
Ensuite, la gestion des actifs miniers de l’État est le second décret qui a été adopté pour combler un vide juridique concernant la gestion des actifs miniers de l’État.
Ce texte vise à améliorer l’administration du patrimoine minier, accroître les revenus publics et assainir le cadastre minier.
Ces réformes, portées par le Conseil des ministres, témoignent de l’engagement du gouvernement à moderniser les cadres législatifs et institutionnels pour répondre aux défis socio-économiques du Burkina Faso.