Burkina: gestion biométrique des PDI, le Japon offre plus de 2 milliards FCFA au UNHCR
Le Japon a fait don de plus de deux milliards FCFA au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), afin de l’accompagner dans son initiative de ficher biométriquement des personnes déplacées internes (PDI). Ce travail permettra d’avoir une base de données qui facilitera la rationalisation des interventions humanitaires. L’échange de parapheurs est intervenu le 30 septembre 2024, à Ouagadougou.
Par Siébou Kansié
Ce sont exactement, deux milliards 900 mille FCFA (589 millions de yens japonais), qui ont été offerts au UNHCR, par le Japon.
L’acte administratif marquant le don officiel, c’est-à-dire, les signatures et échange de notes, a été posé par les premiers responsables des deux institutions.
Ce sont: Jun Nagashim, l’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso et le Représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), Maurice Azonnanpko.
L’Ambassade Japon dans un communiqué de presse, a indiqué que le « don est destiné à faciliter l’enregistrement biométrique des personnes déplacées internes (PDI) et à développer une base de données visant à rationaliser les interventions des acteurs humanitaires auprès de ces communautés vulnérables. »
Pour le Burkina, cette initiative explique le diplomate Nagashima, contribuera à autonomiser le pays dans la gestion des données des PDI.
Elle permettra également, de renforcer les capacités des acteurs qui interviennent dans le domaine humanitaire, dans l’administration locale.
Le projet poursuit la note, est donc une opportunité de « (…) transfert de technologie important (…) ».
Il met en exergue « l’appropriation et la gestion future des outils biométriques par l’équipe nationale burkinabè. »
Le Japon, partenaire sensible au problèmes du Burkina
Dans son intervention à l’ issue de l’échange de notes, le diplôme japonais a rappelé que son pays est « sensible aux défis auxquels le Burkina Faso fait face, notamment celui de la crise sécuritaire et humanitaire sans précédent. »
Il a reconnu les efforts du Gouvernement burkinabè pour garantir la dignité et renforcer la résilience des PDI, lesquels efforts sont soutenus par les différents partenaires.
Justifiant ce don du Gouvernement japonais pour l’assistance des personnes déplacées, M. Jun a expliqué que la gestion des personnes vulnérables nécessite des mesures urgentes, d’où « l’importance d’avoir une base de données pour identifier les besoins et rationaliser les différentes interventions. »
Ce projet dira-t-il, est une réponse à ce besoin. Il est un outil qui va permettre d’apporter, « de manière diligente et rationnelle, de l’aide humanitaire aux personnes les plus vulnérables. »
Pour mémoire, ce soutien du Japon s’inscrit dans le cadre de coopération multilatérale, avec pour but d’améliorer les réponses humanitaires et à assurer la protection des PDI.
Le gouvernement japonais conclut le document de l’ambassade, « réaffirme par cet acte son engagement continu à accompagner les efforts humanitaires au Burkina Faso et partant, à la stabilité et au développement de la région. »
